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bienvenue sur le blog de l’association assemblee generale annee 2018 classé dans : cinema — 10 mars, 2019 @ 6:03 l’assemblée générale de s’est tenue le 19 mai dans la cabane ostréicole de l’association sur le port du « canal » à gujan-mestras un compte rendu détaillé sera rédigé , dans cette attente la synthèse de la réunion: approbation du compte rendu de l’ag 2018 -présentions des cr activités et financiers de l’année 2018 > approuvés : l’année 2018 présente un solde positif de 1745 € -présentation des activités 2018 par les participants : cuba/brive/venise/marrakech/san-sebastian -prévisions activités 2019 : cuba (janvier2019)/brive (mai2019)/venise/san sebastian/marrakech -présentation du budget prévisionnel 2018 estimé à 65 350 € -signatures des conventions avec les 6 associations partenaires -renouvellement à l’unanimité du conseil d’administration et du bureau monique lefeuvre (secrétaire générale) et claude colli (président) font part de leur intention d’arrêter leur activités à la fin 2019 en conséquence une réunion générale aura lieu en décembre 2019 les candidats postulant pour ces postes sont priés de faire acte de candidature avant le 30 novembre 2019 par mail auprès du siège de l’association : j.production@orange.fr pas de commentaire -- mostra venise 2019 classé dans : cinema — 11 mars, 2019 @ 11:30 le séjour est organis é par du30 aout au 6 septembre le groupe comprend 18 personnes toujours logés à l’hôtel messner dans le quartier de dorsoduro près de « la salute » des nouvelles à notre retour pas de commentaire -- critiques jean-louis requena classé dans : cinema — 16 juillet, 2018 @ 10:14 douleur et gloire film espagnol de pedro almodóvar – 117’ un homme au torse couturé, en posture fœtale, flotte au fond d’une piscine : c’est salvador mallo (antonio banderas) un réalisateur célèbre, curiste, déprimé, accablé de nombreux maux : mal au dos, migraines, acouphènes, insomnies… il est en panne d’inspiration, détaché du monde. il s’ennuie. soudain un groupe de femmes joyeuses, des lavandières, apparaissent au bord d’une rivière où elles lavent leur linge en chantant. un petit garçon, d’une dizaine d’année, salvador, dit salva, est avec sa mère jacinta (penélope cruz) qui le taquine en compagnie de ses voisines : c’est le vert paradis d’un passé révolu semble-t-il… retour dans l’établissement de soins. salvador apprend de son assistante zulema (cecilia roth) qu’un de ses anciens films, « sabor » (saveur), a été restauré et sera projeté à la cinémathèque de madrid. zulema lui conseille de contacter alberto crespo (asier etxeandia), son acteur principal, avec lequel il est fâché depuis trente ans suite au tournage compliqué de ce long métrage. dans un premier temps salvador refuse de rencontrer alberto puis finit par accepter… l’entrevue a lieu dans la petite maison à l’intérieur désordonné, foutraque d’alberto. autant salvador est cinéaste reconnu, autant alberto est un comédien « has been » qui tire le diable par la queue. l’un a la gloire, l’autre l’obscurité ou il s’est enfermé après une carrière artistique désastreuse. les deux hommes se réconcilient autour d’une tasse de thé et d’un peu de drogue. salvador d’abord hésitant en prend pour apaiser ses douleurs physiques et probablement morales…. le voyage de salvador dans l’espace et le temps ne fait que commencer : la réalité et la fiction se mêlent de façon inextricable par courtes séquences qui s’emboîtent les unes aux autres et construisent, ainsi, le grand puzzle de la vie. réalité ou fiction ? autant l’affirmer illico : le 23 ème film de pedro almodóvar est une œuvre maîtresse dans sa filmographie, un chef d’œuvre. son scénario est pourtant complexe puisque les barrières spatio-temporelles sont bannies : salvador enfant apparaît avec sa jeune mère, puis sa mère âgée occupe d’un coup l’écran et dialogue avec son fils réalisateur célèbre ; un ancien amant, federico (leonardo sbaraglia) émerge comme par enchantement sur l’écran et s’estompe presque aussitôt après une courte scène de retrouvaille poignante… un récit complexe mélange le réel (mais est-il vrai ?), et la fiction sans heurts dans une parfaite fluidité. le film est un hymne permanent à l’amour sous toute ses formes (maternel, homosexuel, du cinéma), à la gloire (indispensable, douloureuse), et à l’addiction de toutes sortes (médicaments, drogues, culturel, etc.). salvador interprété avec une grande subtilité par antonio banderas, n’est pas le clone de pedro almodovar mais une sorte d’avatar crée par le metteur en scène thaumaturge. pedro almodovar dans ce long métrage d’une maîtrise stupéfiante au regard de sa complexité narrative nous offre son 8/1/2, matrice cinématographique de federico fellini, clairement indiquée dans le film (affiche). d’ailleurs son ancien amant argentin ne se nomme-t-il pas federico ? la courte séquence de leur ultime rencontre est d’une mélancolie fellinienne. la dernière œuvre du cinéaste pourrait s’intituler : la vie est un songe (pedro calderon de la barca , dramaturge espagnol – 1635). le film précédent du réalisateur, julieta (2016), est le point d’inflexion de son parcours cinématographique : en effet les acteurs sont moins survoltés, le cadrage est toujours aussi précis mais moins « flashy », la morosité teinte de nombreuses scènes avec ici et là des pointes d’humour moins appuyées que par le passé. le cinéma baroque du réalisateur espagnol s’est certes assagi mais a gagné en profondeur, en complexité narrative. a 70 ans pedro almodovar porte un regard distancé sur son œuvre (23 films !) avec un brin de nostalgie saupoudré d’ennui. salvador/pedro vaque à petits pas dans son grand appartement madrilène (reconstitué en studio) entouré de ses tableaux, de ses affiches, de ses objets fétiches, perclu de douleurs…plus rien ne semble pouvoir l’atteindre car il a produit les plus beaux films du monde depuis trente ans : femmes au bord de la crise de nerfs (1988), parle avec elle (2002), volver (2006), pour ne citer que les plus « almodovariens ». présent au 72 ème festival de cannes, gloire et douleur concourait pour la palme d’or que nous espérions pour son dernier long métrage, et plus largement pour son œuvre (c’est sa sixième participation à ce festival !). le film est reparti bredouille. c’est cruel ! antonio banderas a eu le prix d’interprétation amplement mérité. the dead don’t die film américain de jim jarmusch – 103’ centerville, petite bourgade paisible, quelque part aux états-unis. deux policiers, cliff robertson (bill murray) et ronald peterson (adam driver) patrouillent en voiture à la recherche de bob (tom waits), un ermite vivant dans la forêt. ce dernier aurait volé un poulet au fermier irascible miller (steve buscemi). les enquêteurs, bons enfants, ne trouvent rien : pas de bob, pas de poulet. sur le chemin du retour ils s’étonnent du manque de luminosité à cette heure du jour…la radio de la voiture ne fonctionne pas bien…ils écoutent un standard de la musique country…ils apprennent que la terre suite à des excavations titanesques a brusquement changé d’axe de rotation : l’ambiance générale semble très bizarre y compris dans leur commissariat où ils sont rejoints par leur jeune collègue, minerva morisson (chloë sevigny), apeurée. d’autres habitants de cette bourgade vaquent paisiblement à leurs occupations à peine dérangés par cet étrange phénomène ; zelda winston (tilda swinton) une thanatopractrice maquille dans son laboratoire deux golfeurs décédés, frappés par la foudre, le « geek » bobby wiggins (caleb landry jones) gérant d’une petite boutique, des habitués d’un « diner » comme hank thompson (danny glover), etc…un trio de jeunes « hipsters » conduit par zoe (selena gomez) arrive en « pontiac tempest » à la recherche d’un motel pour la nuit… la catastrophe écologique a une terrible conséquence : les tombes s’ouvrent et des morts-vivants en sortent sanguinolents, titubants. ils convergent, dans l’obscurité, vers centerville…c’est l’assaut général : des zombies, par grappes,